15 juillet 2008

... et en fait non

Un petit changement, en fait très important. Contre toute attente je ne serai pas à Paris le semestre prochain: je suis prise au CUEJ (Centre universitaire d'enseignement du journalisme) de Strasbourg, où je pars pour deux ans.
Avis aux amateurs de tartes flambées et de bonne choucroute: désormais je suis (presque) strasbourgeoise!

30 juin 2008

A venir

J'arrive à la fin d'un passage en France des plus intenses. Depuis le temps que je repoussais les échéances, il était temps de m'y attaquer une bonne fois pour toutes. En trois semaines, j'ai donc passé deux concours, et rendu/soutenu mon mémoire de M1 d'allemand.
La bonne vieille Germanistik est donc désormais derrière moi! Adieu, Junge Welt, la Deutsche Bücherei - bibli nationale en partie délocalisée à Leipzig, devenue rapidement ma deuxième maison. Adieu le centre Malesherbes et les deux ans que j'y ai passé - le reste a été effectué hors les murs...
Je quitte Paris IV pour rejoindre Paris III et son M2 de journalisme franco-allemand, heureuse d'y avoir été acceptée mais consciente des difficultés qui m'attendent. Mais enfin, l'avenir est tout de même un peu plus clair, et surtout il me ressemble plus.

Après un mois studieux où j'aurai vu finalement très peu de monde, je reprends mercredi la route de l'Allemagne, pour aller suivre une série de conf organisées à Berlin par l'OFAJ à l'occasion de ses 45 ans, et tenter d'y dénicher un job à l'arrache. En espérant y faire des rencontres intéressantes et ne pas regretter le déplacement. Car même si je ne tiens plus à l'idée de revoir certains, l'idée de repartir contient elle aussi son lot de frustrations - notamment parce que je n'ai pas pu voir tous ceux que je voulais, et n'ai pas pu non plus profiter vraiment de Paris.
Ce sera pour le semestre prochain... pendant lequel j'espère bien pouvoir rattraper le temps perdu. Certains se reconnaitront certainement dans ces lignes...

En tout cas je peux dire que le contrat est rempli: le dernier Vargas est pas mal du tout, et je l'ai dévoré sans pitié durant mes premières heures de liberté, sur une plage de l'Atlantique... ô bonheur!

10 juin 2008

Un jour, peut-être...

... je pourrais m'allonger dans un transat et attaquer le dernier Fred Vargas.






Il ne faut jamais désespérer.

31 mai 2008

Pour l'anecdote.

Les allemands appellent leur équipe de foot die Mannschaft (l'équipe). Les français l'appellent les bleus.
Et les Suisses?
Les Suisses n'ont peur de rien. Ils appellent leur équipe die Nati - comme Nationale Mannschaft. Un joli surnom qu'ils prononcent... nazi.
Merci la Suisse!

29 mai 2008

Voilà. The End, en attendant le prochain départ certainement début juillet. Ma chambre se vide, je tente comme je peux de charger mes sacs qui n'en peuvent déjà plus. Ce départ est encore plus sportif qu'à l'aller...
Première destination, Leipzig. Histoire de dire au revoir, de profiter de mon amoureux et des derniers jours de la DB.
Ensuite le 4 juin, direction Berlin-Schönefeld, aéroport témoin de mes multiples aller-retour.

Les adieux à l'école ont été bien tristounes... je suis repartie les bras chargés de cadeaux, que je vais devoir malheureusement laisser ici. Gorge serrée en disant au revoir aux élèves, à Annett, ma tutrice, avec qui j'ai bossé toute cette année. J'ai laissé Pirna derrière moi avec cette drôle d'impression que l'on a quand on quitte avec tristesse un endroit qu'on n'a pourtant pas toujours aimé.

Bon, ce ton solennel n'a au fond même pas lieu d'être, puisque je projette évidemment de ramener ma fraise en Allemagne le plus rapidement possible, certainement dès juillet. Mais la mélancolie me gagne malgré tout à l'idée que mon départ est la fin d'une ère, celle de mon expatriation... à moins qu'elle ne fasse que commencer? L'avenir me le dira.

12 mai 2008

La Suisse Saxonne

Hier, escapade en amoureux dans les montagnes de Saxe, appelées la Suisse Saxonne. On les rejoint en 30 min de s-bahn à partir de Dresde. Des paysages magnifiques, le soleil omniprésent... une journée à se balader, de Königstein jusqu'à Rathewalde, en passant par Lillienstein et Rathen. 7h de marche! Ne riez pas, c'est vrai, et c'était même mon idée. Et je ne regrette pas, parce que la journée a été tout bonnement magnifique.
Extraits:





05 mai 2008

La remise du prix Charlemagne à Angela Merkel récemment pour son travail européen à Aix la Chapelle a été pour Sarkozy l'occasion de faire l'éloge de la chancelière allemande, et au passage d'en faire des tonnes sur le couple franco-allemand.

On a même frisé le ridicule lorsque notre nain national a affirmé à qu'"Angela et [lui] s'aiment beaucoup, plus que la presse le dit". Et pan, voilà comment dévoiler en trois secondes un plan comm' de dernière minute mis en place par les conseillers de Môôssieur, ayant pour thème "attention, attention, bip bip, ne négligeons pas l'axe franco-allemand, c'est pas populaire, on descend dans les sondages, viiiiite faites-lui dire quelque chose de sympa, pour changer!".
Le petit Nicolas s'est exécuté, avec tout le peu de spontanéité qu'il a trouvé. Un petit garçon fier d'amuser la galerie. Et s'est adressé avec un gros clin d'oeil bien beauf à "Monsieur Merkel", le premier mari d'Angela, qui entre temps s'est séparée du Monsieur Merkel en question pour se remarier. Qu'il est bon ce Nicolas... tout en finesse.

Mais le meilleur dans tout ça, c'est Libé qui le révèle. Le roi d'Espagne, à la fin de la remise du prix, a prix en public congé de la population... d'Aix en Provence, au lieu d'Aix la Chapelle - Aachen en allemand.

Pour cette fabuleuse accumulation de bourdes, il n'y a qu'une personne à remercier: Merci Charlemagne!