28 mars 2007

Pause

Je profite d'une pause au boulot pour maintenir un semblant de vie sur ce blog. Hélas, toujours aucune trace du wifi chez moi - l'accès au blog m'est impossible pour l'instant.
La rencontre fut donc très enrichissante mais m'a mise KO pour quelques jours. En tout cas j'ai apprécié pouvoir faire la connaissance de gens brillants mais simples, toujours prèts à discuter, me considérant comme leur égale. Ca a représenté une grosse responsabilité qui m'a faite stresser à mort pendant 3 jours, mais j'ai pu profiter de l'aspect valorisant... et des chocolats offerts par le groupe sur le chemin du retour!
Maintenant il est temps de tirer le bilan de tout ça, ce qui est plutôt intéressant aussi. Et je vois peu à peu arriver la fin de l'aventure: lundi prochain je commence à bosser à mi-temps, ce qui me permettra de m'occuper de mes études (négligées à 99% depuis février), de partir en Allemagne (du 4 au 8 avril - endlich...) et de revoir les amis que je vois trop peu en ce moment.

J'ai hâte de retrouver ma vie étudiante franco-leipzigoise et de revoir ceux qui sont de l'autre côté du Rhin...

19 mars 2007

Un voyage de presse

Tellement de choses à raconter sur le voyage de presse que j'ai accompagné de mercredi à vendredi dernier!
Malheureusement la connexion du voisin fait encore des siennes et je ne peux pas atteindre mon blog de chez moi (je squatte du boulot... quelques minutes avant de partir).
Dès qu'elle revient, cette fichue connexion, j'attaque le récit du voyage, qui s'est avéré super fatiguant mais définitivement passionnant.
Et les journalistes: que des gens ouverts et souriants, simples et brillants. Grande classe.
Que du bonheur, ou presque: il faut attaquer maintenant la phase "bilan" (financier, du contenu etc) dont je me passerais volontiers, mais le jeu en vaut la chandelle.

A très vite pour un vrai récit, j'espère...

08 mars 2007

Ich fahre, ich fahre, ich fahre nach Berlin!

Mini-post en direct du boulot (oh ça va, j'ai pris sur ma pause déjeuner...) pour laisser éclater ma joie de partir ce soir passer trois jours à Berlin.
Après 5 semaines de labeur, de moments parfois vraiment durs où l'on se demande réellement ce qu'on fout là, le besoin s'en fait sentir.

Ce ne sont que trois jours mais j'ai comme l'impression qu'ils me feront du bien.

Je rentre lundi matin et je repars mercredi pour la rencontre de journalistes qui m'occupe depuis un mois, et qui a lieu du 14 au 16.
Autrement dit: la semaine prochaine je renonce à toute vie sociale. Mais dès mon retour vendredi soir, et après une bonne nuit de sommeil (la rencontre sera un vrai marathon, mais passons), le stress est sensé s'atténuer, et ma vie sociale repartir de plus belle.

Voilà pour les nouvelles rapides.
Merci les poulets pour l'invitation chocolat-gâteau, dont effectivement j'aurais bien besoin tant ces derniers jours ont été pénibles. Espérons que l'étape berlinoise me fasse le même effet qu'un petit passage par Montreuil.

Bises à tous et à dans quelques jours

04 mars 2007

Out of season

Il y a des voix qui choquent, agacent, émeuvent.

J'aimais déjà celle de Beth Gibbons, la chanteuse de Portishead, mais je l'ai redécouverte l'an dernier sur un album solo absolument magnifique: Out of season, co-écrit avec Rustin Man.




Comment décrire ce disque? Des textes fins et poétiques, la voix à fleur de peau de Beth Gibbons, des guitares sèches, des coeurs discrets, aériens... Une recette volontairement simple qui fait ressortir la voix de la chanteuse, l'émotion. En tout cas, un disque différent de ce que fait Portishead.

Pour ceux qui ont vu "Les poupées russes", suite de l'auberge epagnole: cette petite scène assez jolie, où l'amoureuse de Romain Duris le laisse partir après lui avoir fait une longue déclaration... Le train quitte la gare, la caméra se fixe sur l'actrice qui parcourt le quai en sens inverse. Elle pleure.
Derrière, on entend "Mysteries"... tiré de cet album.

Voilà, j'avais juste envie de prendre une petite minute pour parler de cet album qui m'a bouleversée et me bouleverse encore quand je l'écoute.
A bon entendeur...

02 mars 2007

Ils me manquent

Il y a un temps pour tout.


C'est pour cela que j'ai laissé avec joie et soulagement Sèvres et le CIEP pour profiter d'une après-midi libre, à Sevran, dans une maison silencieuse. Cette fois-ci, pas d'amis, pas de balade improvisée... Seulement "me, myself and I".


De la musique, mon petit Moleskine qui ne me quitte plus depuis la dernière soirée à Leipzig (beau cadeau, Mr Badewanne...), un magazine débile, un-vrai-livre (parce qu'on se lasse vite des "perdez 67 kilos en 2 jours" et autres papiers passionants sur les extensions capillaires de Machine- oui je sais, je l'ai acheté quand même, et j'assume en plus), mon lit, du thé, la pluie qui tombe dehors... gemütlich, quoi.


Berlin, c'est déjà jeudi - si le temps passe aussi vite, c'est peut-être que je fais mon possible pour éviter que mon séjour à Paris ne soit pas trop métro-boulot-dodo, même si parfois la fatigue ne laisse pas le choix.


Et comme le temps passe, certaines choses manquent.






Le papier peint donald et la porte jaune chez mes parents m'ont fait rire au début... quand je n'y habitais pas. Maintenant, ça me fait rire... jaune. Et ça me fait amèrement regretter ma chambre de Leipzig...




... et cette affiche que j'adore, que j'ai laissée là-bas. Trouvée par hasard au musée du film de Berlin... "le" film de mon enfance, vu et revu des dizaines de fois...




Meine grüne Dose, déclinée en cinq exemplaires - chacun a la sienne à l'entrée de l'appart'. Idée mignonne quoiqu'inutile ou presque, Nale (instigatrice du "concept") le reconnaît elle-même. Mais ça me manque, comme tous ces petits trucs de mon quotidien allemand.




Nos deux südistes, Tabea et Markus. Depuis mon départ ils ont quitté Leipzig - fin de stage pour l'un, fin d'erasmus pour l'autre. J'ai un peu de mal à réaliser qu'ils ne seront plus là à mon retour... l'un avec les plus mauvaises blagues d'Allemagne et son look de designer, l'autre avec le sourire permament et son petit dialekt du sud... Les deux leipzigois d'adoption que je ne reverrai sans doute pas de sitôt.



Et puis, la ville, les repères qu'on s'y fait, les souvenirs qui s'accumulent.


J'ai piqué la photo du Pouschkine à Marine... L'endroit parfait pour nos dimanches après-midi ou les débuts de soirée éclairés à la bougie...


Les arcades du altes Rathaus...


... et au loin, l'entrée de la Barfussgässchen, la "rue de la soif" de Leipzig.

Mais il y a un temps pour tout, et j'évite d'être nostalgique - puisqu'après tout je retrouve tout ça bientôt. Ca ne m'empèche pas de penser tous les jours à des lieux et des gens qui font que Leipzig est devenue un petit bout de Heimat...