31 mai 2008

Pour l'anecdote.

Les allemands appellent leur équipe de foot die Mannschaft (l'équipe). Les français l'appellent les bleus.
Et les Suisses?
Les Suisses n'ont peur de rien. Ils appellent leur équipe die Nati - comme Nationale Mannschaft. Un joli surnom qu'ils prononcent... nazi.
Merci la Suisse!

29 mai 2008

Voilà. The End, en attendant le prochain départ certainement début juillet. Ma chambre se vide, je tente comme je peux de charger mes sacs qui n'en peuvent déjà plus. Ce départ est encore plus sportif qu'à l'aller...
Première destination, Leipzig. Histoire de dire au revoir, de profiter de mon amoureux et des derniers jours de la DB.
Ensuite le 4 juin, direction Berlin-Schönefeld, aéroport témoin de mes multiples aller-retour.

Les adieux à l'école ont été bien tristounes... je suis repartie les bras chargés de cadeaux, que je vais devoir malheureusement laisser ici. Gorge serrée en disant au revoir aux élèves, à Annett, ma tutrice, avec qui j'ai bossé toute cette année. J'ai laissé Pirna derrière moi avec cette drôle d'impression que l'on a quand on quitte avec tristesse un endroit qu'on n'a pourtant pas toujours aimé.

Bon, ce ton solennel n'a au fond même pas lieu d'être, puisque je projette évidemment de ramener ma fraise en Allemagne le plus rapidement possible, certainement dès juillet. Mais la mélancolie me gagne malgré tout à l'idée que mon départ est la fin d'une ère, celle de mon expatriation... à moins qu'elle ne fasse que commencer? L'avenir me le dira.

12 mai 2008

La Suisse Saxonne

Hier, escapade en amoureux dans les montagnes de Saxe, appelées la Suisse Saxonne. On les rejoint en 30 min de s-bahn à partir de Dresde. Des paysages magnifiques, le soleil omniprésent... une journée à se balader, de Königstein jusqu'à Rathewalde, en passant par Lillienstein et Rathen. 7h de marche! Ne riez pas, c'est vrai, et c'était même mon idée. Et je ne regrette pas, parce que la journée a été tout bonnement magnifique.
Extraits:





05 mai 2008

La remise du prix Charlemagne à Angela Merkel récemment pour son travail européen à Aix la Chapelle a été pour Sarkozy l'occasion de faire l'éloge de la chancelière allemande, et au passage d'en faire des tonnes sur le couple franco-allemand.

On a même frisé le ridicule lorsque notre nain national a affirmé à qu'"Angela et [lui] s'aiment beaucoup, plus que la presse le dit". Et pan, voilà comment dévoiler en trois secondes un plan comm' de dernière minute mis en place par les conseillers de Môôssieur, ayant pour thème "attention, attention, bip bip, ne négligeons pas l'axe franco-allemand, c'est pas populaire, on descend dans les sondages, viiiiite faites-lui dire quelque chose de sympa, pour changer!".
Le petit Nicolas s'est exécuté, avec tout le peu de spontanéité qu'il a trouvé. Un petit garçon fier d'amuser la galerie. Et s'est adressé avec un gros clin d'oeil bien beauf à "Monsieur Merkel", le premier mari d'Angela, qui entre temps s'est séparée du Monsieur Merkel en question pour se remarier. Qu'il est bon ce Nicolas... tout en finesse.

Mais le meilleur dans tout ça, c'est Libé qui le révèle. Le roi d'Espagne, à la fin de la remise du prix, a prix en public congé de la population... d'Aix en Provence, au lieu d'Aix la Chapelle - Aachen en allemand.

Pour cette fabuleuse accumulation de bourdes, il n'y a qu'une personne à remercier: Merci Charlemagne!