30 octobre 2007

Premier jour

Voilà, aujourd'hui c'était mon premier jour, malheureusement pas avec ma tutrice mais avec une autre prof de français-histoire-allemand. Très sympa, elle m'a présentée à tout le monde et j'ai passé la première heure à serrer des pognes- évidemment je n'ai retenu quasiment aucun nom ni matière... Ah ces profs allemands et leur "bi-compétence", ça me fait toujours rire. Quand on m'a dit que le gros moustachu transpirant qui venait de passer n'enseignait pas que le sport mais aussi les arts plastiques, je n'ai pu réprimer un petit rire [discret, il ne s'agissait pas de se faire remarquer dès le début...]

J'ai donc assisté à deux heures d'histoire - au programme, l'Allemagne après 45 et aujourd'hui la Conférence de Potsdam. Cours relativement classique mais qui se démarque d'un cours français par son dynamisme. Les élèves sont tous sollicités, et plus d'une fois, mais prennent aussi la parole volontairement - ô surprise.
Ce dynamisme, il m'avait déjà surpris lorsque j'étais en fac avec les allemands de Leipzig. Il faut croire qu'il est à la base de l'enseignement allemand - la fameuse "Schulorientierung" dont on nous a parlé à Altenberg.

Puis, après une mini-pause et un goulasch avalé en vitesse (ô heure du midi sacrée en France, je t'ai regrettée aujourd'hui), c'est parti pour l'heure de français avec des 13ème (la dernière classe du lycée, ils apprennent le français depuis env. 3 ans).
Leur job: créer par groupe de deux un dialogue mêlant le vocabulaire de l'achat et des vêtements - à présenter jeudi devant la classe.
Mon job: passer dans les groupes, corriger, conseiller, rassurer les angoissés qui prétendent ne pas me comprendre du tout... et continuer à leur parler français...

La première impression est plutôt bonne: le niveau n'est pas terrible mais ça je m'y attendais, mais au moins les élèves sont sympa, se mettent au boulot sans trop broncher et sont plutôt tranquilles. L'aspect un peu délicat, c'est les grosses fautes que je découvre chez la prof avec qui je bosse cette semaine - pas évident de lui glisser devant tout le monde qu'elle vient d'écrire une énormité au tableau...
Mais l'avantage avec les deux profs avec qui je vais travailler cette année, c'est qu'elles sont relativement jeunes, ouvertes et surtout ravies de m'avoir au lycée. Ce qui signifie que j'ai pas mal de liberté de mouvement et que je peux leur dire beaucoup de choses... et puis elles se donnent du mal pour moi.
Entre celle qui n'était pas sensée s'occuper de moi et qui le fait tout de même à fond et de bon cœur et l'autre malade qui m'appelle après mon premier jour, demandant mes premières impressions et se confondant en excuses de ne pas pouvoir être là, je me trouve plutôt bien lotie.

Reste à voir le plus important: mes cours, et comment ils seront acceptés par les jeunes monstres du lycée...

27 octobre 2007

Récit d'une semaine intensive

Pfiou, j'en ai des choses à raconter sur ces derniers jours...

Donc d'abord le ptit week-end à Leipzig, chez Florian. Un peu spécial car c'était le départ de Félix, le plus ancien des coloc', qui a habité 7 ans dans l'appart et qui est parti faire un stage et chercher du boulot à Münich.


Ces dernières semaines on s'était rapprochés lui et moi, et j'étais vraiment triste qu'il s'en aille... Donc après la soirée (arrosée) pour fêter son départ, l'ambiance s'est vite refroidie, et les larmes ont coulé (pas que de mon côté, pour une fois!). Et puis la vie a repris son cours...

... et Lucie et moi sommes parties en voiture pour Cologne, là où la formation des assistants se déroulait. Nous étions dans un ancien cloître régulièrement loué par le PAD (équivalent allemand du CIEP) pour l'occasion.


On m'en avait parlé en bien de ces trois jours, mais je dois dire que j'étais quand même surprise... Tout était parfait, sauf peut-être la durée bien trop courte du séjour qui l'a rendu extrêmement intensif et donc super fatiguant. Mais à part ça le site était magnifique et l'organisation irréprochable. Le PAD a fait venir des profs de français, des anciens assistants et des représentants de diverses institutions concernant le français en Allemagne, le tout pour nous guider, nous éclairer et nous donner plein d'idées... et c'est réussi. Chacun part vers sa ville d'affectation avec une idée bien plus claire de ce qui se passera dans les prochaines semaines.

Je peux difficilement résumer tout ce que j'ai fait là-bas... petit cours sur les particularités du système scolaire saxon, visionnage d'un film (datant de 1976, absolument énorme) puis discussion sur le cours d'un assistant, préparation d'un cours et présentation du cours devant les assistants saxons soudainement transformés en vilains élèves, différents topos sur les droits et devoirs de l'assistant, la sécu, la paperasserie à régler en arrivant, que faire en cas de problème etc.
Autant dire qu'on est super bien préparés...

Ces trois jours ont été l'occasion de constater que le monde des étudiants en allemand est tout petit: nous étions 4 anciennes Erasmus de Leipzig, j'ai retrouvé une ancienne collègue de fac et rencontré une assistante à Leipzig avec qui j'ai 3 amis français en commun... l'ambiance était bonne!
(ci-dessous avec Louise, ancienne Erasmus à Leipzig)
(vous avez vu? j'ai décidé d'adopter systématiquement le sourire colgate sur les photos. Y'a que comme ça que je me trouve correcte...)


Je suis rentrée à Dresde jeudi soir, épuisée. Et là, mauvaise surprise, mon coloc' qui était sensé avoir vidé sa chambre pour que je puisse m'y installer (c'était le deal qu'il m'avait proposé alors que j'hésitais à prendre la chambre à cause du bruit) ne l'a fait qu'en partie... Je l'aime beaucoup ce type mais sa paresse me tape sur les nerfs, et me fait finalement penser que ça n'est pas si mal qu'il s'en aille bientôt. Bref, mes deux autres coloc' ont eux pris le temps de m'aider, et à trois le mini-déménagement est allé très vite. Ma nouvelle chambre est plus petite mais elle est blanche et surtout très calme. Et en fait je m'y sens bien mieux!



Depuis mon retour j'ai dû régler pas mal de choses, dont la présentation à l'école. Hier je suis donc allée pour la première fois à Pirna... C'est une petite ville au bord des montagnes de la Suisse saxonne, sans grand intérêt sinon une vieille ville assez jolie. J'aurais pu tomber sur bien pire, mais je suis quand même très contente d'habiter Dresde.
Arrivée à l'école où je travaille (lycée technique spécialisé en éco-gestion), je suis très bien reçue par le sous-directeur, très sympa et bien organisé, qui m'apprend que ma tutrice est malade et sera absente au moins une semaine. Heureusement il y a une autre prof de français à l'école et mes premiers jours sont consacrés uniquement à de l'observation. Je suivrai donc celle-ci en attendant le retour de ma tutrice - bientôt j'espère...
Puis la directrice m'a reçue à son tour. Je l'ai trouvée très bien... très aimable, elle m'a tout de suite mise à l'aise. J'ai dû parler un peu de moi, expliquer ce que j'attendais de cette année à l'école, et dans un mois elle et moi feront un premier bilan de mon travail.


(ci-dessus: l'école)

Bref, des gens très sympa et très pro; exactement ce que je voulais.
Je commence donc à travailler mardi!

25 octobre 2007

3 jours épuisants mais ô combien instructifs!
Compte-rendu dès que j'ai récupéré un peu de sommeil... mon lit m'attend...

23 octobre 2007

Altenberg, Altenberg, 3 jours d'arrêt.
Entre kölnisches Bier, simulations de cours, accents suisses et québecquois, discours à rallonges, lever douloureux, soirées piano-wifi-vin-blanc et travaux de groupe, j'apprends jusqu'à demain soir à devenir une gentille assistante de français.

Retour à Dresde dans la nuit de jeudi à vendredi...
... bis dahin!

17 octobre 2007

In and out


On avance...

Première rencontre avec ma tutrice, qui a proposé hier de passer me voir aujourd'hui chez moi.
Je suis plutôt contente... Elle m'a rassurée sur certains points, m'en a expliqué d'autres.

Le résultat c'est que j'aurai principalement des 11ème, 12ème et 13ème (de 15-16 ans à 18-19).
Comme ils n'ont pas suivis le parcours classique (je bosse dans une sorte de lycée qui mélange enseignements techniques et enseignement général - option éco) ils commencent le français en 11ème - j'aurai donc des élèves débutants et d'autres qui font du français depuis un ou deux ans.

Ma tutrice a reconnu que le français n'est pas la priorité des élèves. Ils en ont besoin pour passer le bac, c'est plus un passage obligé qu'autre chose. Pourtant, elle m'assure qu'avec ses classes générales elle n'a aucun problème de discipline, et que ce sont même des élèves sympa et plutôt motivés.
Elle leur a parlé de moi et mon arrivée prochaine: la réaction a été ni de la joie ni de la peine mais plutôt... du désespoir!! Elle ne leur a pas dit que je parlais allemand, donc en gros ils s'attendent à une suite infinie de malentendus et de problèmes de communication... Eh oui, leur prof est allemande et cela représente une certaine sécurité de savoir qu'on peut toujours glisser dans l'autre langue s'il y a un problème.
Elle m'a donc conseillé de ne pas trop leur "dévoiler" mon allemand, pour qu'ils ne soient pas tentés de jouer la sécurité avec moi. Ça tombe bien, c'était bien mon projet...

D'après elle, elle a surtout envie de proposer aux élèves un enseignement motivant... elle compte donc sur moi pour les faire parler de l'actualité en France (par-fait), leur trouver des chansons et des poèmes sympa... mon boulot quoi!
En une heure de conversation avec elle toutes mes idées se sont clarifiées et concrétisées: bosser sur la langue des jeunes à partir d'extraits de "l'esquive", leur faire jouer des petits extraits de Molière (merci Marion!), leur montrer des extraits de journaux -papiers et télévisés - , leur passer "grand corps malade", Bénabar et Prévert, bosser sur Paris (la banlieue, le Vélib'...), sur les nouveaux auteurs de bd français...

Le gros mensonge du jour c'est lorsqu'elle m'a demandé si je n'étais pas déçue de ne pas travailler à Dresde. Ce à quoi j'ai dû répondre un grand "nein, überhaupt nicht!" qui n'était peut-être pas sincère, je l'avoue...

Nous sommes convenues que la première semaine serait pour moi de l'observation, histoire que les deux camps "moi" et "les élèves" s'apprivoisent. Elle en a profité pour me dire qu'elle aimerait parler régulièrement français avec moi, et que je suis libre de lui dire si je trouve que quelque chose cloche dans son cours.

Une femme très ouverte, je pense que le courant va bien passer.

... bon, et maintenant j'ai vraiment hâte de m'y mettre!

Vendredi, départ pour Leipzig où je reste un petit week-end, et lundi matin je pars avec Lucie pour à Altenberg à côté de Cologne, où tous les assistants vont recevoir une formation de trois jours.
(Et pour ceux qui ne seront pas à Altenberg, allez voir la formation "extra" dispensée par Louise sur son blog... Prenez-en de la graine, mesdemoiselles!)

11 octobre 2007

Trois aspects de Dresde...


La RDA a laissé des traces dans certains quartiers de la ville, entre bâtiment glauques et fresques à la gloire du communisme... (cliquez sur la photo pour l'agrandir)


Vue sur la vieille ville et la Frauenkirche



Notre cuisine, gemütlich à souhait :)

08 octobre 2007

Premier bilan

Après un début de semaine assez dur, je reprends du poil de la bête.

Il m'a fallu comprendre et accepter une chose:

Ma WG de Dresde est l'extrême inverse de celle de Leipzig. Ce qui signifie: des gens qui s'aiment beaucoup, mais qui sont chacun très indépendants. Les garçons ont leurs copines à Leipzig, Katharina écrit son mémoire de fin d'études... chacun a beaucoup de choses à faire et vit sa vie. Ce qui contraste avec Leipzig, où tout le monde était très lié et restait beaucoup (trop) à la maison.

Ce système, je l'aimais à mon arrivée parce qu'il me permettait de me sentir chez moi et intégrée très rapidement. Pourtant il a fini par me peser lorsque j'ai commencé à avoir une vie un peu différente, et mon propre cercle d'amis.
Mais j'avoue que j'aurais aimé le retrouver pour les premiers jours à Dresde.

Et puis j'ai fini par comprendre que c'était ce système-là qu'il me fallait ici, justement parce que je vais moi aussi avoir fort à faire, entre les cours, leur préparation, le mémoire et les escapades à Leipzig - et que je n'ai plus envie de rendre des comptes quand je ne suis pas là, ou quand je ne me mêle pas systématiquement aux autres.
Seul problème, je n'ai pas encore commencé à bosser, ce qui a signifié au début de la semaine pas d'horaires fixes, des coloc' pas beaucoup présents, une motivation un peu chancelante pour le mémoire (difficile de s'y mettre quand on ne se sent pas vraiment à sa place)... et un bon coup de déprime.

Patience, me dit-on de toute part, ça va venir...
Je sais que tout n'est qu'une question de temps, mais justement, tout à coup il m'a paru bien long...

Et puis, ça vient peu à peu.

Jeudi j'ai regardé "das Meer in mir" avec Gordon, ce film espagnol sur un type cloué au lit depuis ses 20 ans qui décide de mourir avec l'aide de ses amis. "Y'a plus gai pour faire connaissance" me direz-vous, mais c'était un très beau film qui nous a lancés sur plein de sujets de conversation différents. Soirée simple mais qui fait du bien.

Puis les garçons ayant désertés pour le week-end, je suis seule avec ma coloc'; peu à peu, on commence à s'apprivoiser. Ça commence par regarder un film kitsch toutes les deux qui nous fait bien marrer, le lendemain soir c'est la bouteille de rouge qui y passe, et peu à peu les langues se délient...
A force de lui confier pour la 350ème fois qu'ici je ne connais personne et que je n'aurais rien contre sortir un peu, elle finit par me proposer de m'emmener le lendemain à une grosse soirée-concert où elle va avec des amis. Alleluïa!! Je la suis avec enthousiasme, et passe une très bonne soirée. J'ai rencontré des gens sympa, intéressés et intéressants - et scheiss egal si je ne les revois pas, au moins j'ai pu parler, rire, picoler et danser. Cela m'a permis de me rapprocher encore un peu de K., qui m'a confié son envie de prendre des cours de français avec moi - je suis évidemment dabei - et qui a bien vu qu'en soirée je ne suis pas du genre à faire tapisserie.
Du coup, me voyant plutôt heureuse d'être là, elle m'a assurée que pour faire la fête et sortir je peux toujours compter sur elle. Le genre de petites phrases qui rassure une Ariane un peu trop angoissée ces derniers temps.

Le week-end a été aussi l'occasion de rencontrer Alizée, une amie de Chloé croisée il y a longtemps, venant d'arriver pour un an d'Erasmus. Le courant passe bien, on décide d'aller à la prochaine soirée Erasmus ensemble, de se motiver pour faire du sport régulièrement, on parle beaucoup - de nous mais surtout de nos premières expériences ici, chacune faisant des choses différentes.

Ce week-end a donc été une vraie bouffée d'oxygène. Du coup j'ai lancé chez moi l'idée d'un WG Essen (repas entre coloc') fixé à mercredi - ô miracle, on sera au complet.

Les prochains jours prennent donc tournure, entre tentative d'inscription à la fac de Dresde (j'y vais à l'arrache et sans illusions, mais qui ne tente rien...), soirée Bunuel avec Katharina, retour en bibli (motivée, motivée), soirée Erasmus, WG Essen, rencontre avec ma partenaire de tandem, premier cours de français pour mes coloc... et voir mon amoureux, natürlich.

Après tout ça je refais mon sac pour quelques jours, soit direction Berlin, soit direction Leipzig, histoire de profiter des derniers jours de liberté avant la formation à Cologne et le début du boulot.

Tout ça est très psychologique: maintenant que les choses s'enchainent, je reprends du plaisir à pratiquer une activité fort agréable: la glandouille.
Mais je vous rassure: avec modération!

05 octobre 2007

Streik!

Le miracle a donc eu lieu: les cheminots allemands se sont arrêtés de travailler ce matin, de 8h à 11h. Pas grand chose, me direz-vous, et pourtant cette grève est symboliquement assez forte.
Déjà, parce que la grève est un mouvement moins commun en Allemagne qu'en France; il existe en Allemagne un système de concertation entre syndicats et entreprises très soutenu, fait pour éviter la grève par tous les moyens. Il faut dire que les gros syndicats - Ver.Di, DGB etc - ont aussi des revendications assez modérées et travaillent beaucoup en coopération avec les entreprises.
Pas de relation frontales comme on peut en avoir en France: la culture syndicale ici est très différente.

Or cette grève a été déclenchée par un tout petit syndicat de cheminots, la GDL, qui a des revendications beaucoup plus fortes que ses grands frères (35% d'augmentation de salaire), et qui les revendique de façon plus agressive.


Ce qui se passe aujourd'hui aurait en fait dû se passer il y a quelques semaines, fin juillet. La GDL a annoncé une grève de minimum 48h et qui promettait un véritable chaos dans tout le pays. Chaos tel que l'équivalent allemand du tribunal des prudhommes a interdit la grève, sous prétexte qu'elle entrainerait des dommages économiques trop importants pour le pays.
Un comble quand on sait que le but d'une grève est entre autres de créer une pression sur l'économie du pays.
La grève d'aujourd'hui a donc été très limitée dans le temps, mais elle a fini par avoir lieu - un symbole important.
Reste à savoir si les cheminots vont trouver une réponse à leurs revendications...

04 octobre 2007

Dresden




La suite bientôt...

02 octobre 2007

Aïe aïe aïe, pas facile le retour à Dresde après dix jours géniaux chez Florian à Leipzig. Ici mon quotidien est encore un peu trop vide à mon gout - même si bien sûr il faut du temps pour que les choses se mettent en place, surtout quand on ne va pas à la fac. J'avoue que j'ai un peu le coeur serré quand je vois Florian et ses coloc' se démener pour les nouveaux venus dans leur appart'. Mes coloc à moi sont très sympa mais ne se démènent pas du tout...
Mais au moins ça me force à me bouger pour aller voir ce qui se passe dehors, en attendant de commencer à bosser.

La bonne nouvelle c'est que j'ai enfin trouvé une chorale qui me plait. Il y a un chœur franco-allemand à Dresde (qui en fait est beaucoup plus allemand que français, et ça me convient très bien), je suis allée hier assister à une répet'. Niveau plutôt bon, et à ma grande surprise le mien n'est pas aussi horrible que je le pensais. Rendez-vous est pris la semaine prochaine pour une audition qui décidera si j'y ai ma place - je croise les doigts...

Sinon je devrais rencontrer ma partenaire de tandem prochainement, ainsi qu'une amie de Chloé qui elle étudiera ici et par qui, j'espère, je pourrai rencontrer un peu plus de monde... En fait je sens que les choses vont se faire, mais je suis bien trop impatiente et j'aimerais que tout se fasse tout de suite, pour calmer un peu mes angoisses...