Je ne me lancerai pas dans un résumé de la pièce, bien trop complexe. En tout cas c'était incroyable, et je suis vraiment heureuse d'y être allée...
29 mai 2007
"Ernst ist das Leben, heiter ist die Kunst"
26 mai 2007
J'ai testé pour vous... la piscine en plein air
Aaaah les joies de la piscine en plein air, un samedi après-midi, pendant les vacances (mais qu'est-ce qui m'a pris?!). Tout ça c'est de la faute de Benoît (si si, tout à fait), c'est en en parlant avec lui que j'ai eu subitement envie d'aller nager. Et puis, il fait si chaud...
Donc me voilà arrivée devant deux bassins et une grande pelouse grouillants de leipzigois, petits et grands. "Oh Mann", pensai-je, "mais comment je vais pouvoir enchaîner deux brasses dans un tel boxon?".
Tant pis, j'y suis j'y reste. Pas question de rebrousser chemin. Au contraire, c'est aussi le moyen d'observer les gens, chose que j'adore faire quand je suis seule - au point de devenir complètement indiscrète en lançant mes regards de taupe au premier venu (vous avez le droit de confirmer).
Je pose mes affaires et file vers le bassin où, officiellement, on peut nager.
Ha ha.
C'est en entrant dans l'eau que je réalise que je vais avoir 21 ans.
Pourquoi?
Parce que la moyenne d'âge dans le bassin était de 10 ans. Ca criait et ça sautait partout, et "ça" empéchait surtout la (presque) vieille Ariane (aigrie) de nager tranquillement.
Cette Ariane, donc, au moment où un garçon de 10 ans lui lance un regard effronté avant de lui montrer fièrement les superbes plats qu'il fait en sautant dans l'eau, pense pendant un quart de seconde à lui faire passer toute envie de remonter à la surface.
Et là...
"Mensch", pense-je, "serais-je devenue vieille et ignoble au point de ne pas comprendre qu'à 10 ans on va aussi à la piscine pour s'amuser, barboter, éclabousser et se marrer un peu?".
Bon, soit. Le garçon remonte à la surface et repart montrer fièrement à la foule sa façon d'arroser toutes les pelouses de la ville rien qu'en sautant dans l'eau...
Deux longueurs plus tard, je redécouvre une autre espèce que j'avais oubliée: le préado. Souvenez-vous: les garçons boutonneux, voix à peines graves, enchaînent les plongeons ratés pour impressionner des petites nanas gloussant à tout va, assises au bord du bassin. Là aussi ça crie pas mal, ça parle fort. Il s'agit de montrer qu'on est une bande de potes super cool.
Mes envies de meurtre reviennent. Et puis même refrain: j'en ai fait partie, moi aussi, de ces fillettes en bikini. Le printemps c'est la saison idéale pour se rapprocher de ces bêtes étranges que sont les garçons.
Reprend-toi, Ariane!
Rassurez-vous, je suis repartie de la piscine comme j'y étais rentrée: les mains et la conscience propre.
Mais un léger soupçon s'est emparé de moi.
Aurais-je vieilli?
24 mai 2007
Full Metal Village
Un film dans la lignée des reportages de strip-tease: bien filmé, très drôle et forcément féroce, voire cruel.
Hier soir, la salle était comble et pliée de rire...
Voilà la bande-annonce (sous-titrée en anglais, pour ceux qui ne parlent pas allemand).
A ne pas louper!
21 mai 2007
Munich
L'ancien village olympique de Munich a été reconverti en cité U. Les étudiants vivent seuls ou à deux dans des minis bungalows de 20m2 répartis sur deux étages. C'est petit mais assez sympa, et chacun peut peindre sa façade...
Le barbecue était très sympa... Nous partons ensuite boire un verre chez des copains de Camille, puis vers 1h direction le Cord, un club vraiment super: musique parfaite et endroit très sympa... malgré l'ambiance un peu branchouille. On chope un bus de nuit vers 4h. Erika, amie finlandaise de Camille, vient grignoter et quatschen avec nous. On parle beaucoup, de nos expériences et de nos contacts avec les allemands, de cette langue géniale qui permet à une finlandaise et à une française de devenir inséparables... Au lever du jour Erika va se coucher, Camille et moi poursuivons la conversation... et observons le soleil qui se lève du 17ème étage.
Le lendemain, le réveil est difficile mais on se motive car le temps est toujours aussi magnifique. On commence par le jüdisches Museum qui vient d'ouvrir... et qui est très décevant. Petit, pas du tout pédagogique, tentant de se la jouer hyper moderne, il n'arrive pas à la cheville de celui de Berlin.
Qu'importe, on rejoint rejoindre les autres qui font un petit pique-nique pas très loin. Avec eux, on se balade sous le soleil cuisant et finissons par nous écrouler à la terrasse d'un glacier. Ô heureux hasard, il y a une piscine en plein air juste à côté... On y passe trois bonnes heures à barboter- c'est trop bon, ça détend, il fait super beau...
Après la piscine Camille et moi repartons nous balader un peu du côté de Schwabing, manger une dernière glace (définitivement le gericht du week-end) et profiter encore un peu du soleil. Puis il est temps de nous séparer... Camille va chanter, et moi je pars rejoindre mon Fahrer qui doit me reconduire à Leipzig. Le temps de revenir à la Stusta et de rassembler mes affaires, et il est déjà l'heure de partir.
J'arrive à Leipzig dimanche vers 1h.
Au final (s'il y a des courageux qui ont tout lu): j'ai bien aimé Munich, c'est une jolie ville qui a beaucoup, beaucoup de moyens. Mais cette richesse est oppressante et frustrante, parce que ceux qui en profitent sont les privilégiés, ceux qui eux-mêmes gagnent très bien leur vie. Et puis c'est une ville très conservatrice... Le vendredi de Pâques, il était interdit de danser dans les discothèques parce que cela "ne correspondait pas à l'état d'esprit de la journée"... Wahnsinn.
Mais aller voir Camille c'était le bon moyen de connaître un aspect différent de la ville, de rencontrer des étudiants ni riches ni conservateurs, de discuter avec eux et de confronter leurs points de vue.
C'est une ville à voir, ne serait-ce que pour se rendre compte des différences gigantesques existants entre certaines villes et certains Länder d'Allemagne.
Mais pour moi, c'est clair. Je n'y habiterais pas...
... ou alors pas longtemps.
15 mai 2007
Pour mon frérot
14 mai 2007
Canular
Il est encore plus grinçant que les autres, c'est peut-être pour ça.
http://www.delation-gouv.fr
Viel Spass...
13 mai 2007
Stand by
Or en ce moment, je baigne dedans. Ca m'agace - je dirais même plus, ça m'éneeeerve.
Je pourrais me lancer dans la liste de ce toutes les situations où je penche, j'oscille, j'hésite, je ne sais pas, j'attends - un signe, une réponse, un coup de fil, un message, une lettre.
Mais à quoi cela m'avancera, sinon à faire de tout ça un problème, alors qu'au fond ce ne sont juste que des situations en stand by, qui attendent dans un coin d'être réglées le moment venu?
Je crois que je souffre d'impatience aigue. Banal, je sais.
Donc, weg damit! Mieux vaut apprécier certains moments qui me réconcilient un peu avec l'ambiance de ma WG... Le p'tit dèj de ce matin par exemple.
Balcon blindé, estomacs également.
Ce genre de dimanche passe à toute vitesse... c'est tellement bon de ne rien faire!
11 mai 2007
La vie est une lutte?
06 mai 2007
Parce qu'il faut bien se détendre en attendant 20h...
04 mai 2007
Des hauts et débats
Ou encore ça... (cliquez sur l'image)
... et puis ce genre de lien... (j'en oublie des centaines)
http://dmuringer.free.fr/upload/fichiers/test_subconscient.htm
C'est dans cet état d'esprit que je suis allée regarder le débat officiel à l'institut français de Leipzig. Moi qui n'ai jamais été très emballée par le ton maîtresse d'école de Royal, par cette élocution exaspérante, par ses maladresses pas toujours pardonnables et des idées parfois semblant sortir de nulle part, j'étais pourtant jeudi soir sans doute aussi nerveuse qu'elle.
J'avoue que, comme beaucoup, je redoutais la grosse bourde qui allait tout faire basculer. On n'y a pas eu droit, tant mieux.
Mais qu'a-t-il y eu à la place?
Un débat parfois houleux, que Royal a tenté de s'approprier à tout prix pour pouvoir enfin imposer à la fois sa personne et ses idées. Mais les moyens ne m'ont pas toujours semblé être les bons: une façon constante de ne jamais répondre directement aux questions posées - que ce soit par les journalistes ou par Sarkozy, ou alors vraiment lorsque le contraire n'est plus possible, et une certaine agressivité. Cela consistait à couvrir la voix de l'adversaire, à l'interrompre, à commenter ses propositions en ne le laissant pas terminer ses phrases. Bien sûr, tout cela fait partie du jeu, mais j'en arrivais à être agacée, au bout d'un moment. On en a tellement fait sur le fait que Sarkozy puisse se montrer agressif et macho, or voilà que Royal en faisait presque trop. Le monde à l'envers.
Où est-ce moi qui ait toujours cette verdammte tendance à vouloir apaiser un débat et à éviter les échanges trop houleux?
Possible, mais c'est là un autre problème.
Le "Höhepunkt" de tout ça étant naturellement la question des enfants handicapés. Là-dessus, j'ai trouvé Royal plutôt bien. Son agressivité était justifiée, et elle a contourné l'attaque classique de Sarkozy ("ne vous énervez pas madame" "un futur président ne doit pas se mettre dans des états pareils" etc) en qualifiant sa colère de "saine", une colère qui demeurera "tant qu'il y aura des injustices", et cela même lorsqu'elle sera présidente.
Belle pichenette. Et un petit clin d'oeil à la gauche en passant ne fait jamais de mal, même s'il est plus symbolique qu'autre chose.
A ma grande surprise nous avons tenu 2h40, sans penser à la liste de courses à faire demain, ou au sujet de la prochaine Vorlesung. Ce qui montre bien que ce débat a tout de même été spannend, même si au fond il n'a pas été révolutionnaire. Pas de grande nouveauté, pas de petites phrases. Mais de l'humeur et du caractère. Du changement, tout de même.
La petite salle de l'institut français était comble, pour la plupart de jeunes, plus ou moins enthousiastes. La petite clique avec qui j'étais a mis un semblant d'ambiance, et a surtout tenu après à aller se détendre autour d'un verre - car mine de rien, chacun pressentait en silence une catastrophe prochaine. Ca n'a pas été le cas. Même si rien n'était gagné, il nous fallait déjà fêter cette première étape.
La bière vidée, rendez-vous fut pris pour dimanche aux alentour de 20h.
Consigne collective: apporter des kleenex et... à boire.
Beaucoup, beaucoup de choses à boire....
01 mai 2007
Haste mal 'ne Grillwurst?
Voilà le lien vers la vidéo du traquenard dont nous avons été l'objet samedi (nous sommes le dernier groupe)
Conclusion : j'ai l'air complètement stupide, mais bon, c'était plutôt drôle comme situation...
Enjoy!