26 octobre 2006

Parlez-vous le VanDamme?

"Ce soir, c'est soirée gemütlich at home".
"Dans une heure? Je peux pas, j'ai une Vorlesung, en plus c'est au Seminargebäude"
"Faudra que je te fasse visiter ma WG un de ces 4; en attendant, on va déjeuner à la Mensa?"
"Mangeons gesund!"

Voilà, ces phrases reflètent la maladie qui m'envahit: le syndrome Van Damme (merci Lucie d'avoir mis un nom sur ce phénomène). Le syndrome Van Damme atteint tout étudiant (français ou autre) dont le cerveau s'adapte peu à peu à la langue de son pays d'adoption.
Tout suivi?
Cela donne des conversations surréalistes entre français; un joyeux mélange de français et d'allemand, avec quelques touches d'anglais par-ci par-là... Qui parfois provoquent de joyeux fous rires, et rend nos amis allemands perplexes.

Trop witzig le Alltag à Leipzig...

Oups

23 octobre 2006

La rigole

Ah oui, au fait!
Je voulais signaler la naissance de "la rigole", un blog commun à Nedjma, Xavier, JB et moi. Soit, pour l'instant c'est un peu le fouillis, la distance entre nous n'étant pas le meilleur moyen de mettre au point un vrai-blog-sérieux-et-brillant-etc. Mais il y a déjà des choses à lire...
Vous y trouverez: des petites chroniques en tous genres (Alexandre Jardin à Leipzig, le blog de bluecosmic [qui vaut le détour, je l'avoue], l'état d'esprit de nos amis germains, etc) les BD de Xavier, et bientôt des billets d'humeur, caricatures politiques etc.
Bref, un blog à notre image: un joyeux bordel.

http://larigole.blogspot.com

Faites-y un tour, dites-nous ce que vous aimeriez y voir/lire! Ce blog veut au départ être un petit aperçu de ce qui nous tient à coeur à tous les quatre: la bd, l'écriture, l'humour, les livres, la musique, le cinéma etc. Tout est en chantier, c'est donc pour ça que tous les conseils sont les bienvenus.
Mais attention... ce n'est pas pour autant qu'il faut perdre le fil d'Ariane! Mon ptit blog à moi reste d'actualité.

Bien à vous...

Un mini-aperçu de la vie politique allemande

Petit résumé de l'état d'esprit des derniers mois...

Le pays est occupé, voyez-vous, à détruire son petit miracle politique, à savoir la fameuse "grande coalition". Celle-ci regroupe Angela Merkel, CDU (= droite catho), Kurt Beck, SPD (= social démocrate) et Edmund Stoiber, CSU (=droite très conservatrice).
C'est l'an dernier que Merkel a pris la place de Gerhard Schröder; un an, c'est la période idéale pour tirer les premiers bilans.
Pourquoi parler de miracle politique? Parce que les premiers mois de la Koalition ont passé dans une certaine euphorie. Oui, les allemands sont capables de faire des compromis pour le bien de leur pays; ensemble, ils s'attaquent aux gros dossiers, s'imposent sur la scène internationale et préparent la WM ( = WeltMeisterschaft: la coupe du monde). Cerise sur le Apfelstrudel, les allemands vont jusqu'en demi-finale, et connaissent le doux climat euphorique que chacun a pu ressentir en France en 1998. Les sociologues s'enflamment, le monde observe l'Allemagne avec sympathie, et les premiers bilans tombent: l'Allemagne peut enfin être fière d'elle-même sans basculer vers un patriotisme ambigu, les allemands oublient le mur psychologique qui existe encore dans certaines têtes, et fêtent ensemble la victoire.
Eliminée, l'Allemagne? Pas de problèmes, les allemands sont fair-play, et continuent à faire la fête. Un film est tiré de cette "grande aventure", il fait naturellement un tabac ici et montre bien l'esprit qui régnait cet été: "Deutschland, ein Sommermärchen" (= Allemagne, un compte d'été; équivalent de notre "les yeux dans les bleus").L'Allemagne semble oublier ses problèmes; Merkel jubile, serre Klinsi (Jürgen Klinsmann, entraineur de l'équipe allemande) dans ses bras.Rien de tel qu'une coupe du monde pour vous redresser dans les sondages! Mais le temps passe vite! Et "Angie" décide de s'attaquer au plus difficile: la réforme du système de santé. Après des jours d'âpres négociations, les trois piliers de la coalition affichent leur satisfaction: ils ont réussi à trouver un compromis correct. Mais très vite la belle image s'effrite: Kurt Beck commence à railler Merkel dans la presse, laquelle n'apprécie pas et rétorque par médias interposés qu'il ferait mieux de soutenir la coalition, plutôt que de travailler à sa destruction. Les petites phrases vont bon train et font le bonheur de la presse.

Et puis Gerhard fait parler de lui; hé oui, ce brave Schröder, qui s'est trouvé une place au chaud dans le "buisness", décide de publier ses Mémoires. Belle stratégie de communication: cela lui permet de mettre son nez dans le premier vrai bilan de Merkel, et de s'en donner à coeur joie. Evidemment ce brave Gerhard n'est pas satisfait du tout. L'Allemagne est-elle satisfaite de Hartz IV, sa réforme du travail ultra-libérale? Je n'en suis pas très sûre. Schröder profite maintenant de son statut de "sage" retiré de toute vie politique, et tire à vue sur l'ancienne étudiante Leipzigoise qui lui a pris son trône.
Celle-ci encaisse une enième fois, mais doit faire face à la parution d'une étude publiée récemment, révèlant l'existence d'une réelle pauvreté en Allemagne, la "Unterschicht' (= couche d'en dessous).
L'euphorie retombe en Allemagne... et Merkel a la gueule de bois.

La vie [politique] n'est pas un long fleuve tranquille...

18 octobre 2006

Premiers pas à la fac

Retour sur ces premiers jours de cours qui marquent mon entrée officielle dans la vie étudiante Leipzigoise...
Lundi, j'avais un premier cours plutôt sympa, du thème (français-allemand) ouvert aux français erasmus. RAS.

C'est mardi que les choses se sont corsées!
J'avais repéré un séminaire qui correspondait exactement au sujet de mon mémoire: "Mediensystem der DDR" (le système médiatique de la RDA); or ce séminaire a lieu le mardi à ... 7h30! Et comme je ne suis pas la seule à m'y intéresser, et qu'en plus je ne me suis pas inscrite comme les autres, j'ai dû arriver quasiment 30 minutes en avance pour être sûre d'avoir une place. Et encore! Rien n'était sûr. Si le prof s'était levé du pied gauche, j'aurais pu être virée séance tenante, sachant qu'il avait indiqué que le séminaire était réservé à 25 étudiants seulement. J'arrive donc hier à 7h à la fac, 10 personnes sont déjà assises; 20 minutes plus tard, nous sommes 40, et à 7h30 nous sommes 45. Ca se bouscule, ça s'assoit partout où ça peut. Chaotique.
Le prof arrive et ne semble pas étonné de voir 45 clampins entassés dans une salle de 25 à 7h30 du matin. Moi, je l'avoue, j'hallucine complètement. Peu à peu, il fait l'appel et se rend compte que beaucoup de gens ne sont pas présents; il coupe la poire en deux, et décide d'accepter 35 étudiants. Les premiers sur la liste d'attente ont de la chance... les autres n'ont qu'à rentrer chez eux. Au moment où ceux-là, dépités, sortent de la salle, je me lance dans mon petit speech: "monsieur... erasmus... savait pas... innocente... perdue... yeux de chiens battus..." Et ça marche! Il prend donc 35 étudiants... +1: moi! Triple ouf, ça a marché; je respire. Certaines filles qui partent me regardent de travers, je leur sors mon plus beau sourire-de-petite-étudiante-erasmus-innocente.
Le prof commence donc par se présenter, et enchaine sur ses attentes concernant ce cours. Par curiosité il demande qui a grandi à l'ouest, qui a grandi à l'est. Résultat: 3 Wessis (= de l'ouest) contre... 32 Ossis (= de l'est). Un peu plus de mélange aurait été sympa, mais sachant que Leipzig est "la" grande ville de l'est, ce n'est pas très étonnant. Le temps passe vite, et c'est déjà la fin. Les cours de 2h en Allemagne durent en fait 90 minutes... Je sors avec une bonne impression. Ce cours va me donner un sérieux coup de main pour mon mémoire.
L'après-midi, deux heures de version avec une prof française et des étudiants français et allemands. La prof est très rigolote, blague beaucoup en français, les allemands sont un peu perdus mais l'ambiance est très détendue. Travail en petits groupes sur "le parfum" de Süskind.

Mercredi matin, cours très intéressant mais qui représente un petit défi personnel pour moi: "rédaction scientifique". C'est un cours (imposé par ma fac parisienne) qui est sensé nous aider à la rédaction de nos travaux écrits; il faut savoir qu'ici, à partir de la licence, les étudiants doivent rendre pour chaque séminaire un "hausarbeit", (travail à la maison) qui varie entre 20 et 30 pages. Ce cours était donc très prisé. Rebelote: j'arrive avec ma coloc Nale 30 minutes en avance, la salle est déjà presque pleine. Une fois arrivée, la prof est obligée d'en virer au moins 15. Et moi, je suis obligée de refaire mon speech, sans les yeux de chiens battus cette fois, car la prof accepte systématiquement les étudiants erasmus. Elle nous présente le cours: c'est exactement ce qu'il me faut, car ça va m'aider à construire mon mémoire.
Premier exercice proposé: chacun écrit son prénom sur une feuille, et doit trouver pour chaque lettre un adjectif décrivant sa personnalité. En français j'aurais trouvé ça mignonnet, voire un peu niais; en allemand, c'est une autre histoire!
Deuxième exercice: faire une phrase dans un registre de langue quotidien, puis adapter cette phrase au registre littéraire, et enfin au registre scientifique. En tirer une liste de remarques sur les changements opérés. Pfiou!! Ce genre d'exercice qui parait enfantin me donne du fil à retordre, mais je ne m'en sors pas trop mal. Et je me prend très vite au jeu: après tout, il s'agit d'écrire!
Dernier exercice: remplir un tableau concernant nos précédents travaux de rédaction/recherche. Une colonne pour les problèmes scientifiques liés au sujet, une pour les peurs peronnelles liées au travail, et une colonne pour les points positifs. Pour la semaine prochaine, chacun doit produire un texte résumant ces 3 colonnes, et doit le présenter devant les autres.
En bref, ce cours est ultra efficace, on va très vite et en même temps la prof prend le temps de faire participer le plus grand nombre. Je suis sortie assez bluffée; ça contraste tellement avec nos cours français mollassons, qui au final sont tous des pâles copies de cours magistraux! Je suis sortie de ce cours avec une migraine tenace, hé oui, les cours demandent une concentration accrue pour qui n'est pas habitué à entendre un prof parler aussi vite, mais j'étais vraiment contente parce que c'est grâce à ce cours que je vais progresser très rapidement en allemand.

Aujourd'hui jeudi, me voilà partie pour un séminaire assez alléchant: Kinder- und Jugendliteratur in der DDR (littérature pour enfants et pour jeunes en rda). Commençant à sentir un peu la fatigue, je décide d'arriver à l'heure pile, et pas en avance. Erreur: nous étions 75 dans une salle de 30 personnes. Obligée de m'asseoir sur le radiateur, pendant que d'autres se sont installés... dans le couloir! Et ce pendant 1h30, pendant lesquelles on me parle d'un livre que je n'ai pas lu. Peu à peu je commence à comprendre de quoi parle ce livre, mais la prof me dit sèchement à la fin du cours qu'il ne me sera pas possible de passer un exam dans son cours, erasmus ou pas. J'ai juste "le droit" d'assister au cours, ce qui me donne 2 points ECTS au lieu de 5. Avec le recul, je me rend compte que c'est mieux comme ça: je préfère m'investir à fond dans des cours qui me concernent plus directement.
Ensuite avait lieu une Vorlesung (= un cours magistral) qui m'intéressait: Geschlechterverhältnisse in der deutschsprachigen Literatur (= les relations hommes/femmes dans la littérature de langue allemande). Les conditions sont cette fois adaptées au cours: les étudiants sont nombreux, mais le cours a lieu dans un amphi. Ouf. La prof se lance, et là c'est assez impressionant; elle parle un allemand parfait: clair, avec un vocabulaire d'une grande richesse, elle a toujours beaucoup d'humour et un charisme étonnant. Contrairement à nos profs d'amphi, elle est extrèmement disponible, souriante, et reste volontiers répondre à nos questions.
Pour l'instant, on se concentre sur les relations hommes/femmes chez Goethe; mes "collègues" de l'an dernier se demandent sûrement comment je peux encore assister à un tel cours: celui-ci est tellement mieux que les nôtres que ça ne me gène absolument pas d'étudier Goethe, surtout vu d'un angle nouveau, et avec une telle prof!

Si je devais citer une chose qui m'a frappée cette semaine, c'est la participation des étudiants. C'est à donner des complexes, vraiment! En séminaire, la prise de parole est systématique, et rend le cours mille fois plus intéressant; l'échange est réel, entre étudiants mais aussi vis-à-vis du prof.
Par contre, ce qui pose vraiment problème, c'est qu'il y a peu de cours pour beaucoup d'étudiants, d'où les séminaires bondés. Imaginez des étudiants qui se battent pour assister aux cours! On ne verrait jamais ça en France - il faut dire que la fac a plus de valeur en Allemagne que chez nous, où on a tendance à la diaboliser.

Je termine cette semaine fatiguée mais plutôt satisfaite; mais il y a un bémol, et ce bémol porte le doux nom d'ECTS (european credits transfert system), système de points que je "gagne" en cours; je dois en rapporter 30 par semestre, mais Paris 4 ne me facilite pas la tâche en m'imposant des contraintes très éloignées de la vie universitaire allemande. Heureusement les chose se mettent en place, peu à peu. Il faut être patient...
En attendant, vendredi soir a lieu la première grosse fête du semestre. Je compte bien sur cette petite sauterie pour m'aider à me détendre!

15 octobre 2006

Transition...

Ce soir j'avais envie de raconter tout mon week-end à Berlin... mais blogger, qui héberge mon blog, me joue des tours, et a méchamment effacé le début de mon récit détaillé. Pas trop le courage de recommencer... Alors j'y vais un peu en vrac:
Ptite visite à marga schoeller, la librairie où j'ai été stagiaire il y a deux ans (ça parait si loin...), balade sur le ku'damm qui décidément n'a plus grand intérêt (que des chaines: h&m, zara and co), mais qui vaut le coup ne serait-ce que pour la Gedächtniskirche (l'église du souvenir), amochée par les bombardements mais laissée telle quelle. Une autre église ultra moderne (la tour qu'on voit sur la photo) a été reconstruite juste à côté.


Quoi d'autre? Ciné et cocktails avec Uwe, expo Rembrandt à la Gemälde Galerie avec Nadine, latte macchiato of course (il faut bien trouver une alternative au café dégueu des allemands), flâner chez dussmann (le gibert de berlin), rejoindre Emilie et ses potes erasmus à Prenzlauerberg pour un restau, tranquillou... Laisser la soirée se passer, inviter les nouveaux berlinois à venir visiter Leipzig, abuser du vin blanc... Voilà ce que ça donne en fin de soirée:


Et puis rentrer chez Uwe à Kreuzberg; ce matin, dernière petite balade dans le quartier définitivement génial...


Voici le fameux photomaton à l'ancienne près de la Bergmannstr., dans lequel on peut faire 4 photos différentes... (évidemment, Uwe et moi avons remis ça; je les posterai la prochaine fois).

Malheureusement le temps n'a pas été idéal ce week-end, d'où les photos pas formidables que je vous montre. Il me tarde de revoir Berlin enneigée sous le soleil de février... ça reste un grand souvenir!

Tout a passé trop vite! Me voici à Leipzig, motivée pour aller courir avec Marine malgré le froid qu'il fait dehors (le parc est trop beau et trop grand, ce serait un crime de s'en priver), et ce soir petit dîner avec mes coloc. Avant le chaos universitaire qui commence demain... et que, j'avoue, je ne meurs pas d'envie d'affronter. Un peu peur de me planter, de prendre les mauvais cours ou de ne pas en prendre assez, peur d'entendre "c'est trop tard, on ne peut plus rien faire pour vous". Heureusement, demain la coloc envahit la Mensa (= le restau u) pour déjeuner, ce sera l'occasion de tirer un premier mini-bilan.

La suite au prochain épisode...

12 octobre 2006

Coup de coeur musical: die Kleingeldprinzessin

[ Petit clin d'oeil à Jenifer... "the" découvreuse de kleingeldprinzessin!]

Die Kleingeldprinzessin (la princesse de la p'tite monnaie, nom tiré de son expérience de chanteuse dans le métro), c'est Dota, chanteuse et guitariste, et trois jeunes musiciens berlinois. Leur musique est un savant mélange de chanson à textes, de folk, de bossa et de rythmes empruntés au rock et au reggae. Les textes sont drôles, parfois tristes, engagés, pertinents et toujours bien pensés. Le groupe n'en est qu'à ses débuts... Mais c'est vraiment un bon début!

Hier Dota était en concert à Leipzig, en duo avec son guitariste Jan Rohrbach [deuxième en partant de la gauche]; ça se passait au "Ilses Erika", un petit club en sous-sol, et à cause du cinéma alternatif qui se trouve juste au-dessus, Dota ne pouvait pas jouer avec tout le groupe sous peine de déranger la séance. Mais à vrai dire, cela n'a posé aucun problème: Dota et Jan ont assuré d'un bout à l'autre du concert, avec humour et vraiment beaucoup de talent... On a eu droit aux morceaux du nouvel album, ainsi qu'à quelques "classiques". On se rend compte rapidement que le groupe tourne énormément, et compte beaucoup sur la scène pour se faire connaître. Et ça marche: hier soir, la salle était bondée, les gens connaissaient déjà les paroles, bref: les vrais fans étaient là.

Un petit club, deux musiciens, et une becks: la recette tout simple pour passer une bonne soirée. Pour ceux qui sont en Allemagne ou qui y passeront, guettez les, ils tournent beaucoup en ce moment, et inutile de préciser que leurs concerts ne coutent vraiment pas grand chose...

11 octobre 2006

Petit tour dans "meine Stadt"... Leipzig!

Voici d'abord la Thomaskirche "by night", l'église de Bach. Il a sa statue juste à gauche de l'église, et un centre d'archive lui est dédié juste à côté; c'est l'étape touristique quasi-obligatoire.




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Le petit évènement qui a eu lieu dans le centre lors de mon arrivée: l'ouverture du nouveau Karstadt, l'équivalent des galeries lafayette. D'après les explications de ma coloc Nale, la façade du bâtiment est classée historique, mais l'intérieur était vétuste. Les travaux ont donc coûté une fortune, le résultat est assez impressionant et attire beaucoup de curieux.



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Voici la Hauptbahnhof, la gare centrale; c'est une des plus grandes d'Europe, elle est très massive, assez impressionante - ce que vous voyez n'est qu'une "petite" partie du bâtiment. A la gare, on trouve absolument tout ce qu'on veut, parce que c'est aussi un centre commercial géant, ouvert plus tard que tous les autres magasins du centre. Voilà comment on se retrouve à dire "je vais à la gare faire quelques courses"...
La gare est aussi le "point central de correspondance" (dixit la voix synthétique qui répète ça à longueur de journées dans le tram, en français s'il vous plaît), où se croisent les nombreux trams de la ville.



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Leipzig est une ville étudiante, et pour cause: voici la bibliothèque universitaire Albertina, qui se trouve à 10 minutes à pied de chez moi. Un endroit vraiment très beau et très grand, rénové dans les années 90, que Julia, coloc' de Marine, nous a fait visiter.

Voilà pour le premier aperçu!

La suite bientôt...

09 octobre 2006


Juste pour vous dire que j'ai enfin trouvé comment modifier les paramètres de ce blog... Maintenant tout le monde peut laisser des commentaires sans s'inscrire avant.
Alors, à l'instar de Marine, Gloria, Ana, Julia et moi: lâchez-vous!!

(et vive les soirées erasmus...)

04 octobre 2006

Aujourd'hui fut une journée... éprouvante.

Je savais par expérience que où que l'on soit, l'inscription dans une fac est toujours un peu chaotique; mes "collègues" seront d'accord pour dire qu'à paris IV, on est même plutôt gâtés!
Me voilà donc arrivée à 9h à la fac de Leipzig... pour en sortir à 16h!! 7 heures passées à aller de bureau en bureau au AAA (akademisches ausland amt), jusqu'à devenir folle. Dans l'ensemble, tout est plutôt bien organisé, mais pour 50 personnes, pas pour 300!! Je crois que je n'ai jamais autant poireauté en une journée. L'avantage dans tout ça, c'est ce magnifique sac gris qu'on vous donne, rempli de choses sympa et utiles telles qu'un jeton de caddie, un préservatif et... une éponge!! (ceci n'est pas une blague); l'autre avantage c'est qu'à force de faire la queue, on finit par sympathiser avec le voisin ou la voisine, et quand on ressort, on connaît déjà pas mal de monde. Que des étrangers, évidemment... J'apprend à comprendre l'allemand avec un fort accent espagnol, polonais, italien, slovène... et quand j'entend "heu, antschouldigoungue, ich habeuh nichte verstanden", je sais tout de suite que mon compagnon de galère est français!

Les français, justement, j'essaye de ne pas trop les voir et inversement (à part marine mais c'est un cas à part!), histoire de ne pas succomber à la tentation de parler et rester entre nous. Idem pour les erasmus: les soirées internationales sont très sympa et c'est une bonne occas' de faire connaissance (en plus les consos ne coûtent quasiment rien, et les endroits choisis pour faire la fête sont biens), mais l'inconvénient c'est qu'on reste entre erasmus... D'où l'avantage d'habiter en coloc avec des allemands: je parle avec eux, je fais la fête avec eux... bref, je vis avec eux. Rien de mieux pour faire des progrès. Surtout quand ils sont aussi sympas que les miens!

Après cette dure journée j'ai renoncé à tous mes plans de départ (jam session dans un club de jazz, ou boire un verre avec mes compagnes de galères italiennes...), pour finalement opter pour des spaghetti bolognaises avec mon coloc Micha, au chaud dans ma petite WG douillette.

Car oui, décidément, je me sens tellement bien dans cet appart que parfois je me surprends à ne pas vouloir le quitter...