02 mars 2007

Ils me manquent

Il y a un temps pour tout.


C'est pour cela que j'ai laissé avec joie et soulagement Sèvres et le CIEP pour profiter d'une après-midi libre, à Sevran, dans une maison silencieuse. Cette fois-ci, pas d'amis, pas de balade improvisée... Seulement "me, myself and I".


De la musique, mon petit Moleskine qui ne me quitte plus depuis la dernière soirée à Leipzig (beau cadeau, Mr Badewanne...), un magazine débile, un-vrai-livre (parce qu'on se lasse vite des "perdez 67 kilos en 2 jours" et autres papiers passionants sur les extensions capillaires de Machine- oui je sais, je l'ai acheté quand même, et j'assume en plus), mon lit, du thé, la pluie qui tombe dehors... gemütlich, quoi.


Berlin, c'est déjà jeudi - si le temps passe aussi vite, c'est peut-être que je fais mon possible pour éviter que mon séjour à Paris ne soit pas trop métro-boulot-dodo, même si parfois la fatigue ne laisse pas le choix.


Et comme le temps passe, certaines choses manquent.






Le papier peint donald et la porte jaune chez mes parents m'ont fait rire au début... quand je n'y habitais pas. Maintenant, ça me fait rire... jaune. Et ça me fait amèrement regretter ma chambre de Leipzig...




... et cette affiche que j'adore, que j'ai laissée là-bas. Trouvée par hasard au musée du film de Berlin... "le" film de mon enfance, vu et revu des dizaines de fois...




Meine grüne Dose, déclinée en cinq exemplaires - chacun a la sienne à l'entrée de l'appart'. Idée mignonne quoiqu'inutile ou presque, Nale (instigatrice du "concept") le reconnaît elle-même. Mais ça me manque, comme tous ces petits trucs de mon quotidien allemand.




Nos deux südistes, Tabea et Markus. Depuis mon départ ils ont quitté Leipzig - fin de stage pour l'un, fin d'erasmus pour l'autre. J'ai un peu de mal à réaliser qu'ils ne seront plus là à mon retour... l'un avec les plus mauvaises blagues d'Allemagne et son look de designer, l'autre avec le sourire permament et son petit dialekt du sud... Les deux leipzigois d'adoption que je ne reverrai sans doute pas de sitôt.



Et puis, la ville, les repères qu'on s'y fait, les souvenirs qui s'accumulent.


J'ai piqué la photo du Pouschkine à Marine... L'endroit parfait pour nos dimanches après-midi ou les débuts de soirée éclairés à la bougie...


Les arcades du altes Rathaus...


... et au loin, l'entrée de la Barfussgässchen, la "rue de la soif" de Leipzig.

Mais il y a un temps pour tout, et j'évite d'être nostalgique - puisqu'après tout je retrouve tout ça bientôt. Ca ne m'empèche pas de penser tous les jours à des lieux et des gens qui font que Leipzig est devenue un petit bout de Heimat...

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Oh...Ariane...lol...j'avoue je crois que Hambourg va me manquer aussi au mois de juin...bon ok lol je compatis...bizz