05 janvier 2007

Vendredi, folle journée

Puisque j'ai beaucoup évoqué le fameux stage pour lequel j'ai postulé, autant le faire jusqu'au bout... Un stage de 3 mois (de février à avril) au CIEP, pour organiser une rencontre de journalistes français et allemands. Sachant qu'à partir de février j'ai deux mois de vacances, ça me semblait être l'occasion de faire quelque chose de concret. Bon, ça se passe à Paris, c'est l'inconvénient, mais ça semble être une super occas' pour débuter.

Hier matin c'était l'entretien. Les deux femmes qui m'ont accueillie ont été très bien, très chaleureuses et détendues... Moi aussi je l'étais d'ailleurs, jusqu'au moment où elles me disent avec un petit sourire que si je n'y vois pas d'inconvénients, elles auraient deux petits exercices à me faire faire: une traduction (thème) et la rédaction d'un communiqué de presse.
Y voir un inconvénient, moi? Nooooooon.
Gulp.
Jusqu'ici tout se passait très bien. C'était trop beau. Bon, j'ai fait ce que j'ai pu, crevée, malade (j'ai chopé la crève avant hier) et stressée comme j'étais. Mais du coup je m'attends plus ou moins à une réponse négative. Ce qui ne me plongera pas dans le désespoir, au contraire: si ça ne marche pas je profite de ces deux mois pour voyager un peu en Allemagne, continuer à parler allemand, accueillir ceux qui veulent venir etc.

Bref: réponse la semaine prochaine.

De toute façon je n'avais pas vraiment le temps de penser à tout ça: le reste de la journée n'a été que transferts d'aéroport en gares diverses et variées. Dans le train Berlin-Leipzig, je suis quasiment seule dans le wagon: j'allonge le siège, je me mets du Billie Holiday dans les oreilles et pour la première fois de la journée, je suis bien. J'en profite pour envoyer un texto à ma coloc' en demandant si quelqu'un est à l'appart' ou pas, et si dans la négative je peux piquer de quoi manger dans le frigo. Pas de réponse, elle doit sûrement travailler.

Que nenni! A mon arrivée, Nale et Micha s'étaient planqués dans la chambre du fond et attendaient que je rentre pour me sauter dessus. Voyant l'état de fatigue dans lequel j'étais, les deux prennent les choses en main: cinq minutes plus tard mes affaires sont posées dans ma chambre, quant à moi je suis posée dans la cuisine, un verre de blanc à la main, sans trop comprendre ce qui m'arrive.
Autour de moi ça parle allemand, vite, très vite... j'écoute et je m'y remets tant bien que mal. Je raconte Paris, le nouvel an, le décalage du début. Ils me racontent leur nouvel an, la rencontre d'une future nouvelle coloc' (Tabea s'en va fin février), leurs déboires amoureux respectifs...

Je suis épuisée et commence à être "balade", ma chambre est dans un état lamentable et j'ai la flemme de défaire mes bagages.
Mais un dernier constat me sauve: c'est la fin de la journée marathon.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Hello Ariane !!

Courage !! Tiens bon, et puis pour l'entretien c'est déjà très courageux d'y avoir participé tu verras bien !! En tout cas je croise les doigts pour toi !!

Bizz

Anonyme a dit…

Et la concordance des temps, t'en fais des confettis, interroge le Père castrateur-facho sans frontière...