27 novembre 2007

On the road again

Moi qui avait commencé un long post pour raconter ce week-end plus qu'actif, je me rends compte que je n'avais pas enregistré mon brouillon... grrr...
Donc, comme d'hab lorsque j'ai la flemme d'écrire mais l'envie de raconter, voici en vrac le récit de mon petit périple:

Arrivée jeudi soir à Leipzig avec un amoureux certes absent à la gare mais... présent aux fourneaux (il sait me prendre par les sentiments ce garnement), vendredi matin le début de la formation proposée par l'institut français visant à corriger et examiner le DELF, revoir les anciennes collègues de marine, mes nouveaux collègues assistants, échange et partage des premières impressions, puis delf, delf et redelf...
En fin de journée, l'apéro avec les assistants puis concert de mon amoureux à la soirée d'anniv d'un ami, dans un appart' squatté qui comme d'habitude débordait de monde - bonne musique et bière à 1 euro, assez logique au fond.
La vodka coule à flots chez les français...

... qui se pointent le lendemain matin avec une sacrée gueule de bois. Et c'est reparti pour une demi-journée de delf.
A 13h, ouf, nous sommes libres mais surtout morts de faim et épuisés. La troupe des saxons va grignoter quelque chose en ville, puis chacun regagne ses pénates pour se remettre de la soirée d'hier.



Après avoir vaguement dormi et trainé une mauvaise humeur tenace toute l'aprèm, mon amoureux s'étant exilé à bab-el-oued pour les besoins de son assoc', je décide d'accepter l'invitation à dîner de ses voisins. Repas délicieux et ambiance gemütlich... j'ai bien fait!!

Mais le lendemain, pas question de se tourner les pouces au lit: je pars à 10h30 pour Berlin.
Aaah Berlin... La seule ville où je ressens au bout de trois minutes le besoin pressant d'y passer le reste de mes jours.
Le petit lü m'attend chez lui. On papote, on boit un thé et on décide d'aller au deutsch historisches museum qui propose plusieurs expos intéressantes, dont une de photos sur Berlin des années 90 à nos jours. Complètement fascinant. Dire que j'ai connu la Potsdamer Platz encore vide et que je m'en souviens à peine! Enfin c'est certain que les années 90 ont métamorphosé Berlin à un point difficilement imaginable.
Ceux qui ont vu "les ailes du désir" (der Himmel über Berlin) de Wim Wenders se souviendront de ces images fabuleuses du Berlin des années 80 que l'on aperçoit sous les yeux des deux anges...

Après une balade sur le marché de Noël fraichement ouvert je rejoint le petit lü, déjà aux fourneaux (on peut presque le dire, ce week-end aura d'abord été... gastronomique).
Le 11 novembre en Allemagne on prépare traditionnellement pour la Saint-je-sais-plus-quoi un repas à base d'oie. Personne n'étant dispo le 11, le repas a été décalé, et j'étais donc de la partie. Oie grillée, choux rouge parfumé à la pomme et à la cannelle, knödel et choux de bruxelles... der Hammer!! je ne mange pas typisch deutsch tous les jours, là j'en ai donc bien profité.

Le lendemain je pars me balader dans Kreuzberg, puis dans le centre de Berlin, que je n'avais pas revu depuis avril dernier. Rentrée pour déjeuner, Uwe m'emmène dans un petit resto italien près de chez lui qui fait les meilleurs pâtes du monde. Un délice.

Et au retour, évidemment... l'inévitable séance de photomatons (notez, j'ai appris au petit lü à jouer la caillera. ça lui va comme un gant je trouve)

Il est bientôt l'heure de repartir pour Dresde. J'arrive complètement crevée et me rends compte que j'ai eu un week-end qui ressemblait à tout sauf à un week-end-trankilou-et-reposant...
... et ça continue! A peine arrivée, débarquent deux personnes pour visiter la chambre de mon coloc' qui nous quitte bientôt. Les joies des "WG castings".
Et puis il fallait bien terminer le merlot qui trainait là avec mes coloc'...

Aujourd'hui, à part la rigolote répétition de Cendrillon avec les assistants anglais (je vous raconterai plus tard le pourquoi du comment), la bonne surprise était le retour de ma tutrice à l'école. Et, ô bonheur, elle parle BIEN français. J'ai presque envie de lui parler constamment français, juste pour le plaisir de l'entendre NE PAS faire de fautes.

Je respire!

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