26 mai 2007

J'ai testé pour vous... la piscine en plein air

J'ai eu aujourd'hui l'occasion de tester la nouvelle piscine en plein air qui a ouvert tout près de chez moi. En arrivant, j'avais déjà les premiers mots de mon post en tête.
Aaaah les joies de la piscine en plein air, un samedi après-midi, pendant les vacances (mais qu'est-ce qui m'a pris?!). Tout ça c'est de la faute de Benoît (si si, tout à fait), c'est en en parlant avec lui que j'ai eu subitement envie d'aller nager. Et puis, il fait si chaud...

Donc me voilà arrivée devant deux bassins et une grande pelouse grouillants de leipzigois, petits et grands. "Oh Mann", pensai-je, "mais comment je vais pouvoir enchaîner deux brasses dans un tel boxon?".
Tant pis, j'y suis j'y reste. Pas question de rebrousser chemin. Au contraire, c'est aussi le moyen d'observer les gens, chose que j'adore faire quand je suis seule - au point de devenir complètement indiscrète en lançant mes regards de taupe au premier venu (vous avez le droit de confirmer).
Je pose mes affaires et file vers le bassin où, officiellement, on peut nager.
Ha ha.
C'est en entrant dans l'eau que je réalise que je vais avoir 21 ans.
Pourquoi?
Parce que la moyenne d'âge dans le bassin était de 10 ans. Ca criait et ça sautait partout, et "ça" empéchait surtout la (presque) vieille Ariane (aigrie) de nager tranquillement.
Cette Ariane, donc, au moment où un garçon de 10 ans lui lance un regard effronté avant de lui montrer fièrement les superbes plats qu'il fait en sautant dans l'eau, pense pendant un quart de seconde à lui faire passer toute envie de remonter à la surface.
Et là...
"Mensch", pense-je, "serais-je devenue vieille et ignoble au point de ne pas comprendre qu'à 10 ans on va aussi à la piscine pour s'amuser, barboter, éclabousser et se marrer un peu?".
Bon, soit. Le garçon remonte à la surface et repart montrer fièrement à la foule sa façon d'arroser toutes les pelouses de la ville rien qu'en sautant dans l'eau...

Deux longueurs plus tard, je redécouvre une autre espèce que j'avais oubliée: le préado. Souvenez-vous: les garçons boutonneux, voix à peines graves, enchaînent les plongeons ratés pour impressionner des petites nanas gloussant à tout va, assises au bord du bassin. Là aussi ça crie pas mal, ça parle fort. Il s'agit de montrer qu'on est une bande de potes super cool.
Mes envies de meurtre reviennent. Et puis même refrain: j'en ai fait partie, moi aussi, de ces fillettes en bikini. Le printemps c'est la saison idéale pour se rapprocher de ces bêtes étranges que sont les garçons.
Reprend-toi, Ariane!

Rassurez-vous, je suis repartie de la piscine comme j'y étais rentrée: les mains et la conscience propre.
Mais un léger soupçon s'est emparé de moi.
Aurais-je vieilli?

2 commentaires:

Anonyme a dit…

T'aurais pu au moins mettre une photo de toi en maillot.

bisous

Anonyme a dit…

L O L pour le "regard de taupe" !